En provenance d’Addis-Abeba en Ethiopie, les deux Guinéennes ont été interpellées dimanche 20 octobre à l’aéroport international de Conakry-Gbessia avec de la cocaïne dans le ventre.
Elles ont été présentées vendredi 25 octobre à la presse par les services spéciaux de la lutte anti-drogue et le crime organisé.
« On a reçu des informations selon lesquelles elles venaient à Conakry en provenance d’Addis-Abeba (Ethiopie) et qu’elles transporteraient de la cocaïne. Et tout de suite, nous avons mis en place une équipe pour pouvoir les intercepter à l’aéroport », explique le Commissaire divisionnaire, directeur adjoint de l’office chargé de la lutte contre le crime organisé, Traoré Daba . « Vers 16 heures 50 min, le même jour, poursuit-il, à la descente de l’avion, elles ont été interpellées par notre équipe. Et pour l’ouverture d’une enquête, on les a interrogées. Au départ elles ont nié, mais finalement elles avaient ingéré la drogue dans leurs estomacs, elles commençaient à avoir des douleurs. Donc, elles ont avoué qu’elles transportaient de la drogue ».
Selon le commissaire, l’une était à son deuxième voyage : « elle est partie de Conakry le 05 octobre dernier pour déposer un demi kilo de cocaïne en Inde. Apres avoir déposé la drogue, elle est revenue à Addis-Abeba pour encore prendre cette fois-ci près d’un kilo, c’est-à-dire des boules de 15 grammes et une soixantaine de boules en compagnie de la seconde qui était à son premier voyage. Ce deuxième voyage, elles devaient se rendre à Colombo, au Sri Lanka pour déposer de la drogue. Mais arrivées à Dubaï, faute de visa ou je ne sais quoi, on les a bloquées et elles y sont restées pour 24 heures. Comme elles ont retardé à Dubaï, comme elles avaient de la drogue dans le ventre, elles ne pouvaient pas garder. Elles ont commencé à sortir une certaine quantité. Après elles ont quitté pour se rendre à Addis-Abeba pour sortir le reste ».
Ces deux Guinéennes avec lesquelles 5 boules ont été récupérées, ont reconnu être « exploitées par les narcotrafiquants surtout des Nigérians », d’après le commissaire.
Elles seront déférées devant le procureur du tribunal de première instance de Mafanco